lundi 29 avril 2013

XiaMen - Bobos et Patchouli

Dans les petites rues de XiaMen

Après avoir répondu aux exigences prosaïques imposées par les contingences matérielles propres aux voyages, faire sa lessive et la mettre à sécher, la matinée touche déjà à sa fin. Alors que nos liquettes et nos grimpants suspendus à leur fil prennent l'air et le soleil à la terrasse du premier, nous décidons que l'après-midi sera consacrée au temple bouddhique Nan PuTuo.
En chemin nous passons par ZhongShan Lu, au bout de laquelle on trouve un témoin survivant du passé : le Ze He Huang Peanut Soup Shop, cantine improbable qui rappellerait au plus vieux Bruxellois l'ambiance du Milk-Bar du Passage du Nord.

lundi 22 avril 2013

XiaMen - Auberge coloniale Made in China

Panneau de DaZiBao devant le parc ZhongSha

Dormir dans une ancienne propriété coloniale, se promener dans la ville aisée et un petit tour derrière la scène, XiaMen révèle plein de surprises.

Après une bonne nuit de repos dans une ancienne villa coloniale transformée en auberge, il est temps d'explorer notre gîte un peu plus en détail. Arrivés dans la nuit c’est seulement le jour venu que l’on découvre les caractéristiques du bâtiment, qui s’avère assez représentatif des réhabilitations possibles de ces anciennes maisons construites du temps des concessions.

mardi 16 avril 2013

XiaMen la bourgeoise

Lac YunDangNei
Il est 21 heures quand le train arrive en gare de XiaMen, il fait nuit depuis un moment déjà et tout est endormi dans les environs. La nouvelle gare destinée à l'accueil des trains à grande vitesse, en provenance de GuangZhou (Canton) ou ShangHai, trône à plus de 20 km du centre-ville. C'est que depuis la fulgurante croissance économique de la Chine, l'île et la ville de XiaMen ont connu une importante expansion.

Dehors, une interminable colonne de taxis attend les voyageurs fraîchement débarqués. Il faut compter 100 kwais pour qu'une voiture nous conduise jusqu'au centre-ville, sur l'île de XiaMen. Dans la nuit, sur les autoroutes urbaines désertes qui sillonnent la banlieue et traversent la baie, le taxi file maintenant à toute vitesse. Il dépasse par la droite, par la gauche, klaxonne pour dégager la route. C'est une longue course folle que le chauffeur a engagée avec lui-même. Mais plus on se rapproche du centre, plus la circulation se densifie. Sans ralentir, voitures avec chauffeur, taxis, camionnettes et même camions filent la roue dans la roue jusqu’à un feu rouge. Seul un autobus semble imperméable à cette frénésie de vitesse, lui poursuit sa route imperturbable, certain de son droit, obstacle mobile vite dépassé. Sans avoir perdu de temps, il faudra pourtant trois quarts d'heure pour que le taximan atteigne notre destination.
 À l'image de la Chine dans son ensemble, sur cette voie rapide, une seule philosophie s'impose à tous : « Si tu es trop lent, tu meurs. Si tu es dans le chemin, tu meurs. Ton seul espoir, c'est de te glisser dans le flot à tes risques et périls. »

mercredi 10 avril 2013

XiDi - Une après-midi avec Keynes et Mao

Dans les rues de XiDi - XiDi Street

Au creux d'une petite vallée, à une heure de route au nord-ouest de TunXi, au milieu des champs de théiers qui couvrent les flancs des collines alentour, on trouve XiDi. Repris au catalogue UNESCO comme village ancien et remarquable, le petit bourg sort doucement de la longue léthargie qu'il connaissait depuis la fin de la dynastie Qing.

Comme dans les autres endroits que nous avons déjà traversés, les autorités régionales investissent pour valoriser ces trésors anciens. Dans quelques mois la route caillouteuse empruntée par le bus laissera sa place à un ruban d'asphalte bien lisse et le voyage qui prenait une heure se ferra en trente minutes. C'est que depuis la dernière déclaration quinquennale sur les perspectives de la politique chinoise, Hu JinTao, le prédécesseur de Xi JinPing, et le comité central ont mis dans leurs objectifs la nécessité de redistribuer vers les provinces les fruits de la croissance économique des grandes villes et des zones industrielles.

mercredi 3 avril 2013

Le HuangShan – Résumé

Le HuangShan


Au final, il y a trois billets pour cette excursion :


HuangShan - La Descente de l’Autre Coté du Miroir

Sur la crête
Maintenant il faut penser à redescendre. Passé le pic du Lotus, plusieurs chemins s'offrent à nous selon le petit plan touristique du parc. On peut prendre soit un long itinéraire faisant une large boucle avant de reprendre un téléphérique vers la vallée, un chemin direct vers le téléphérique ou un autre pour descendre à pied. Avant ça, un petit chemin un peu l'écart permet de passer voir le « fairy bridge ».

Il s'agit d'un pont de pierre jeté entre deux aiguilles rocheuses. Pas une illustration du HuangShan ne fait l'impasse sur cette image, il ne faut pas manquer ça. Le chemin descend, bien sûr tout à l'heure il faudra remonter, mais c'est plutôt en pente douce. On suit une ligne de crête, des paysages spectaculaires et vertigineux s'offrent à nous. Un peu en avant, des jeunes font les clowns. On les dépasse, le bruit de leurs bavardages et de leurs rires s'estompe à mesure que l'on prend de l'avance. Il n'y a plus personne à proximité, la majesté et la tranquillité des lieux peuvent maintenant complètement s'exprimer. Il faut dire qu'avec l'explosion du tourisme chinois en Chine, il est de plus en plus difficile de pouvoir trouver un moment de calme, de sérénité dans ces lieux renommés.