jeudi 28 février 2013

Le Lac de l’Ouest, le Miroir Céleste

Balade merveilleuse autour du lac de l’Ouest

Le lac de l'Ouest (西湖 ou Xī Hú)


C'est le matin, il fait doux même si le ciel est bas et que l'air est brumeux. À l'auberge, l'hôtesse charmante conseille une petite cantine pour le petit déjeuner.

La ville est encore assoupie, la plupart des touristes dorment. HangZhou révèle alors ses charmes et la douceur de vivre dans son quartier historique. Les petites rues se serrent entre les grandes artères de la ville nouvelle. Les commerçants et les travailleurs se pressent dans les cantines. Ici, pas de fioritures. On prend ses tickets au comptoir de l'entrée. Il n'y a pas de carte, on ne sert que deux ou trois plats, plus quelques gros BaoZi dumplings à emporter, sorte des petits pain cuits à la vapeur fourrés à la viande, aux légumes ou au fromage.
Sur place, on déjeune d'un bouillon et de DimSum. Il y a de l'eau chaude pour remplir sa gourde dans laquelle on aura pris soin de mettre quelques feuilles de thé vert. C'est simple, sans aucun raffinement, mais c'est chaud et bon. Avec ça on tiendra jusque midi. Seuls les Chinois viennent ici. Ils ne s'attardent pas, le petit déjeuner se résume à quelques minutes délicieuses avant de commencer une journée trépidante.

vendredi 22 février 2013

HangZhou - Petite Pluie Fine et Tiède sur la Vieille Ville

Petit matin avant que la frénésie touristique n'emporte la vieille ville

Comme toutes les villes de Chine, HangZhou est en plein développement. Mais ce qui intéresse particulièrement le visiteur ce sont les abords du lac de l'Ouest et la vieille ville attenante. Pour bien profiter de cette ville, il faut se lever tôt pour se promener avant la furia touristique.

Arrivé à la gare par le train à grande vitesse reliant la ville à Shanghai, le voyage prend un peu moins d'une heure pour faire quelque 160 km et c'est déjà une autre Chine. C'est la cohue dans le large passage souterrain qui nous conduit jusqu'au hall d'arrivée. Un dernier contrôle des billets et c'est la libération. Chacun se précipite vers les sorties et les escalators pour gagner l'air libre. Il n'y a plus de panneaux en anglais et même le PinJin se fait plus rare. On suit le flot vers la sortie pour déboucher sous une future bretelle d'autoroute encore en chantier. L'air est moite. On n'a pas encore d'hôtel. On a déjà fait des arrivées en ville plus glorieuses que ça.